Le marché de l’emploi sur la Côte de l’Or

Le Ghana, autrefois appelé Côte de l’Or par les colons britanniques du fait des très nombreuses mines d’or du territoire, est un pays d’environ 25 millions d’habitants et est une des meilleures économies africaines du fait de sa production d’or et de cacao. Il représente un des plus beaux exemples de réussite dans l’Afrique de l’Ouest et tend à devenir d’ici 2015, un pays à revenus moyens.

La population active au Ghana représente à peu près la moitié de la population soit 12 millions d’habitants. Les emplois au Ghana sont générés principalement par le secteur de l’agriculture qui compte près de 60 % de la population active en 2011. En effet, le Ghana est un pays riche en matières premières ; Il possède plus de 700 000 tonnes de cacao, ce qui fait de lui une économie agricole, principalement orientée vers le secteur primaire. En complément du cacao, ce pays dispose également de l’aluminium, de l’or, du diamant, ou encore du café.

Le secteur des services, second générateur d’emploi avec près de 30 % de la population active, n’est pas en reste et est suivi par le secteur industriel qui détient 15 % de la population active. Cependant, le secteur qui concurrence le secteur agricole est le secteur informel. La plupart des personnes ayant un travail le font dans ce secteur au détriment du secteur formel qui a perdu 7 % de sa proportion d’emplois dans le secteur public.

Cela n’a pas empêché ce pays d’avoir un taux de chômage en diminution. Mais même ci ce taux est assez faible, certaines sources officielles montrent qu’une proportion non négligeable de la population est soit sans travail ou soit enfermé dans des formes atypiques d’emploi dans l’économie informelle, qui emploie plus de la moitié de la population. En plus du problème des emplois atypiques, le Ghana assiste également à celui du sous-emploi en particulier chez les jeunes, ce qui représente un défi pour le gouvernement. Quelques 250 000 jeunes entrent dans le monde du travail au Ghana chaque année et seuls 5 000 réussissent à trouver un métier. Du fait de cette difficulté, le pays détient un des plus hauts taux d’émigrations qualifiés en Afrique de l’Ouest ( plus de 66 %). Cela est donc devenu une grande préoccupation pour le gouvernement qui a depuis mis plusieurs mesures en places pour sauver le marché de l’emploi et surtout celui des jeunes, avec le développement accrue du secteur des Nouvelles technologies de l'information de et la communication (NTIC) et du réseau de télécommunication.